Dans le fait d’adopter le regard intérieur, contacter “l’Être”, rencontrer “Soi”, devrait être identifier. Cette connexion intérieure est fondamentale pour que la contemplation opère. Elle apporte autant que de retrouver son équilibre lorsqu’il a été perdu.
Ici, il ne s’agit pas d’un équilibre, mais plus de se recaler dans “sa place”. Tout comme s’il s’agissait de la dernière pièce d’un puzzle que l’on enchâsse dans l’unique emplacement disponible sur le tableau.
Lorsque nous contactons l’Être, que nous nous ouvrons à son essence, notre perception s’en trouve systématiquement modifiée. C’est comme entrer soudainement dans la chaleur du soleil alors que nous étions dans la froideur de l’ombre. Le soleil nous réchauffe parce que nous sommes dans son rayonnement. Bien avant que nous y soyons, il brillait déjà. Cependant, nous ne profitions ni de sa lumière ni de sa chaleur.
L’autre exemple relatif au contact est celui que nous expérimentons lorsque nous reconnaissons un ami dans une foule compacte. Dès lors que la reconnaissance a eu lieu, le regard de cette personne et le nôtre sont connectés. Avant, nous étions isolés. À présent, nous sommes reliés et accompagnés.
Le “contact” a lieu en notre cœur. Savons-nous nous retrouver dans cette intériorité ?
L’adhésion à la vérité n’est pas d’ordre mental. Comme avec nos êtres chers, elle se vit à travers l’amour. Aussi, il s’agit de s’ouvrir au fait d’aimer, de mettre en mouvement notre cœur. Savons-nous aimer, faire qu’il brille en nous telle une lampe ?
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