Regarder “dedans” ce n’est pas chercher à voir quelque chose ni essayer d’obtenir un état particulier. Regarder “dedans” c’est rencontrer la Présence de l’Être.
Regarder “dedans” ce n’est pas chercher à voir quelque chose ni essayer d’obtenir un état particulier. Ce n’est pas effectuer une introspection par la pensée. Regarder “dedans” c’est rencontrer la Présence de l’Être. Ne vous souciez pas de vos pensées. Simplement, rester en vous-même, arrivez dans l’ouverture immense et spacieuse de l’Esprit.
Adopter le regard intérieur permet d’établir un contact avec Soi, une relation avec la Présence invisible, le tréfonds, l’Essence de notre nature.
Supposez que vous soyez faits comme un bloc de glace et que, par une intériorisation, vous tentiez de contacter votre nature d’eau. Supposez que vous soyez comme une statue de sable et que, lâchant l’identification à la forme, vous vous trouviez être le sable de la plage.
Regarder “dedans” nous met en relation avec le divin.
Regarder “dedans” nous met en relation avec le divin. C’est comme regarder la profondeur de l’horizon. Cela nous met en relation, en expérimentation de la Liberté infinie.
D’ordinaire, nous regardons le fini des formes qui nous entourent. Comment pourrions-nous connaître l’infini à travers notre approche habituelle, en usant des mêmes croyances, des mêmes spéculations ?
Changer de regard et adopter le regard intérieur. C’est comme pratiquer un autre langage. C’est comme changer de focale pour voir au loin. Cela permet de rendre visible et distinct ce qui ne l’est pas.
Regarder dedans, c’est se situer sur un autre plan d’existence, un autre référentiel. C’est passer de l’incarné à l’essentiel, du monde de la forme à celui du fond. Rien ne sépare ces deux aspects qui ne font qu’un. Cependant, dans notre statue d’être Illusionné, nous n’en assumons plus qu’un seul.
Se tourner vers notre ciel intérieur c’est vivre la vie et le monde dans leur entièreté. Nous savons utiliser l’esprit pour construire notre monde imaginaire. Cependant, c’est seulement en nous ouvrant à lui qu’il nous est révélé. Regardez véritablement notre nature céleste fait que nous la devenons.
Contempler, c’est vivre l’Esprit, la Nature divine, originelle à laquelle nous appartenons et qui constitue notre Être. C’est accueillir ici, la Présence nouvelle, qui jaillit en nous spontanément.
Quand bien même nous ne l’accueillons pas, la Présence est là. Seulement, nous n’en bénéficions pas. Nous ne recevons pas sa perfection, sa générosité de renouveau et de libération. Nous ne goûtons pas l’amour qui affleure, la gratitude de reconnaître en soi un tel don.
Contempler, c’est retrouver son Être, son cœur, l’éclat de sa Présence, la Flamme sacrée de vie qui brûle en nous.
La contemplation est à la portée d’un enfant de cinq ans. Les jeunes enfants sont naturellement enclins à contempler et à se brancher sur l’absolu, sur leur Ciel intérieur. Aujourd’hui, en tant qu’adulte, si nous n’y arrivons pas, c’est que nous ne savons plus être simples.
Contempler ne demande aucun entraînement préliminaire et ne résulte d’aucune élaboration. C’est l’inverse. Il nous faut laisser de côté tout ce que nous avons appris. Il s’agit d’ÊTRE, et l’Être en nous s’accomplit spontanément, sans notre intervention.
S’abandonner c’est s’oublier, c’est laisser de côté le personnage, son savoir et ses constructions. C’est permettre en nous la simplicité de la Présence. C’est s’ouvrir et goûter en soi la fraîcheur incessante de l’Éclat initial.
La contemplation ne vient pas d’une “chose” que l’on ajoute mais qu’on enlève.
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