Contempler redonne vie à notre cœur. C’est lorsqu’à nouveau il se gonfle d’amour, que nous réalisons combien nous en étions pauvres.

Le bonheur qu’offre la contemplation est de l’ordre de la grâce. Il s’agit de l’amour divin que jusqu’ici nous ne percevions pas. C’est de nous tourner vers notre essence qu’ainsi elle nous touche. Qu’elle parvient à nous impacter. D’avoir un cœur, d’être avec en lui à travers la contemplation, a pour effet de le “réchauffer”. Alors, sa carapace, sa dureté se met à fondre comme de la glace. L’eau qui en sort est l’amour généreux et chavirant de Dieu.

En nous, telle une fièvre, il se fait irrépressible, envahissant et bouleversant. Cela se fait si puissant, que nous ne parvenons plus à contenir nos larmes. Enfin, nous “Aimons”. Jusqu’ici, nous ne savions pas ce que c’était d’être Aimer ni d’Aimer de la sorte.