L’amour, la plus grande majorité le réclame. Pourtant, peu en font leur priorité. Nous nous affairons à bien des choses heure après heure, jour après jour… Sans penser à nous y consacrer.
Aimer, comme on met de la joie dans son cœur, n’est pas si compliqué. L’embellissement de la vie nous l’exprimons dans notre maison, dans la décoration d’une table pour nos invités. Nous l’apportons à notre personne, en soignant notre look, notre présentation… Embellir notre humeur, notre climat intérieur est tout aussi important. Cela nous aide à nous sentir bien en nous-mêmes et en interaction avec les autres.
L’amour est une voie directe pour vivre la contemplation et rejoindre en esprit l’Éternel. À l’origine l’amour vient de Dieu. Il est l’héritage spiritualo-génétique qu’il nous a transmis. Le rejet de Dieu par les hommes a fait que nous avons perdu l’essence et la beauté généreuse de l’amour. Nous l’avons dénaturé pour en faire du “troc”, une valeur commerciale.
Aujourd’hui, l’amour est généralement intéressé. Souvent, il s’exprime dans l’attente d’un retour. Nous l’utilisons sans le connaître, sans en réaliser la portée, tel un jeune enfant qui s’empare d’un couteau. Notre amour est perverti et n’offre plus les bienfaits qu’il est censé procurer. De façon inversée, il crée des drames, des divisions, des séparations, des rancœurs et bien d’autres souffrances entre les hommes.
L’Amour divin
Dans l’un des rêves inspirants que j’ai fait récemment, je lévitais. Aussi, je montrais ce prodige aux quelques personnes qui se trouvaient près de moi. J’en étais un peu fière. Lorsque, tout à coup une sensation vive m’attira au sol. Quel appel impérieux montait et se faisait irrésistible !? Mon cœur semblait tomber dans un abysse et tout entier j’étais aspiré.
Je me rendais alors dans une grande salle comme attiré par un aimant. Elle ressemblait à un musée car sur les murs était suspendu des tableaux. L’émotion qui montait en moi était intense. Je la reconnaissait. C’était “l’Amour divin”. Déjà, je sentais les larmes prêtes à jaillir de mes yeux. Ô le bel, le prodigieux amour, auquel on ne peut que succomber tant il est bouleversant.
J’allais pleurer de toutes mes larmes de mon corps et je n’avais qu’un vieux mouchoir en papier pour m’éponger. Je n’étais pas seul. Mon regard fut attiré par un homme qui était assis à proximité. Je compris que nous expérimentions la même chose. Me voyant à son tour, dans ma direction il tendit sa main, pour m’offrir un beau mouchoir de tissu blanc.
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